La clause du « mariage après 60 ans » : Il est temps d’aller au fond du problème et d’offrir des solutions aux vétéran·e·s et à leurs familles.
Le 29 avril 2022, Jean-Guy Soulière et Anthony Pizzino, respectivement président et DG de l'Association nationale des retraités fédéraux, ont pris la parole devant le Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des communes (ACVA), dans le cadre de son étude sur les pensions des conjoint·e·s survivants des vétéran·e·s. Ils étaient accompagnés de Patrick Imbeau, agent de la défense des intérêts et des politiques en matière de pensions de l'Association.
« Retraités fédéraux exhorte le gouvernement du Canada à adopter une approche axée sur les données dans ce dossier et d’aller enfin au fond du problème », a déclaré M. Pizzino. « Nous savons qu'il s'agit d'une question qui a des répercussions sur les vétéran·e·s et leurs survivants — et cela fait assez longtemps qu’on leur promet qu'elle sera résolue. Nous devons définir le problème et nous assurer que les solutions potentielles sont justes, équitables et qu'elles soutiennent la viabilité à long terme des pensions durement gagnées par les membres et les vétéran·e·s des Forces armées canadiennes et de la GRC. »
Le discours d’ouverture a été présenté au nom de Retraités fédéraux par le président de l'Association, Jean-Guy Soulière, et Anthony Pizzino, DG de l’Association.
À l'heure actuelle, les vétéran·e·s qui se marient après l'âge de 60 ans ne peuvent pas laisser une pension de survivant à leur conjoint·e sans éprouver des difficultés financières, ce qui leur fait subir tous deux du stress émotionnel et financier. Des dispositions similaires limitent les pensions de survivant des anciens de la GRC et des fonctionnaires. Le gouvernement fédéral promet aux vétéran·e·s et à leurs conjoint·e·s que cette clause sera éliminée depuis 2015.·
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a financé un nouveau Fonds pour les survivants des vétérans, qui sera administré par Anciens Combattants Canada. Le montant de 150 millions de dollars sur cinq ans a été réservé pour « travailler avec la communauté », afin de trouver les personnes survivantes touchées et de s'assurer qu'elles obtiennent un soutien financier adéquat. À ce jour, les recherches effectuées n'ont pas été publiées. Les vétéran·e·s et les personnes qui leur survivent continuent d'attendre des réponses.