Dans une lettre adressée à la communauté de Retraités fédéraux à l’occasion de la Journée nationale des aînés, le président de l’Association Roy Goodall célèbre les réalisations et les contributions des Canadien·ne·s âgés.
Il y a bien des choses à célébrer à l’occasion de la Journée nationale des aînés, le 1er octobre.
Un nouveau ministre des Aînés, qui a l’expérience du soutien aux vétéran·e·s et a prouvé qu’il pouvait obtenir des résultats dans ses précédents portefeuilles, une promesse de progrès en matière d’assurance-médicaments au cours de la session parlementaire qui a débuté il y a deux semaines, une campagne canadienne contre l’âgisme qui fait son chemin aux Nations Unies, et un groupe de bénévoles dynamiques qui font la différence pour les personnes âgées dans tout le pays et dans leurs communautés, en raison de leur travail bénévole aux multiples facettes.
En tant que président de l’Association nationale des retraités fédéraux, j’aime célébrer nos victoires et songer aussi ce que nous pouvons faire à l’avenir. Pour notre organisation, le programme de cette année sera bien rempli, avec notamment des contacts avec le ministre des Aînés, Seamus O’Regan, que nous souhaitons rencontrer et dont nous voulons voir comment il influencera la politique gouvernementale en faveur des personnes âgées du Canada. Comme sa circonscription de St. John’s, à T.-N.-L., compte 25 % de personnes âgées, il connaît bien les dossiers qui les touchent. Lors de nos échanges avec le gouvernement et le ministre O’Regan, nous demanderons son soutien pour obtenir des normes obligatoires en matière de soins de longue durée, davantage de fonds pour permettre aux Canadien·ne·s de vieillir sur place, un soutien plus formel aux proches aidants et une résolution du problème de Phénix, qui touche tout autant les retraité·e·s fédéraux que les employé·e·s fédéraux. Nous surveillerons également les progrès de la loi sur la sécurité des soins de longue durée, promise depuis longtemps, et nous attendons de lui qu’il établisse une définition nationale de la maltraitance envers les aîné·e·s, ainsi que des infractions et des sanctions afférentes, en vertu du Code criminel.
Après avoir tout juste traversé la pandémie de COVID et constaté les conditions déplorables dans lesquelles nous avons laissé vivre certaines des personnes les plus vulnérables de la société, les soins de santé et les soins de longue durée sont au centre de nos préoccupations. Le système canadien doit être amélioré et nous souhaitons faire partie de la solution.
Entre-temps, nous espérons qu’on résoudra les problèmes que vivent certains des 1,7 million de fonctionnaires et des retraité·e·s fédéraux, ainsi que les personnes à leur charge, en raison de la transition de leur couverture de santé de la Sun Life à la Canada-Vie. La transition ne s’est pas déroulée sans difficulté et nous nous efforçons de résoudre les problèmes qu’ont connus des milliers de nos membres, dont certains craignent de devoir payer de leur poche des ordonnances ou des traitements coûteux.
Les moyens financiers sont également essentiels pour les personnes âgées qui ont travaillé dur pour assurer leur retraite. Nous chercherons à garantir des pensions à prestations déterminées à un plus grand nombre de Canadien·ne·s tout en protégeant celles qui existent déjà, notamment le Régime de pensions du Canada, la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti. Les pressions financières et la crise du logement au Canada créent des problèmes pour beaucoup de nos membres qui n’ont pas beaucoup, voire pas du tout, de revenu disponible après avoir payé leurs factures.
Ce sont là des questions qui figurent dans notre programme de défense des intérêts, et nous espérons prendre part à la solution. Mais en attendant, nous prenons le temps de célébrer les réalisations des personnes âgées dans tout le pays.
Les personnes âgées contribuent à l’économie de manière substantielle. En fait, elles font du travail non rémunéré en permanence. Elles gardent leurs petits-enfants et fournissent des soins à domicile à leurs conjoint·e·s, parents et ami·e·s. Certaines continuent également à exercer un emploi rémunéré, par exemple dans le secteur des services ou de la vente au détail, des emplois que d’autres ne peuvent ou ne veulent pas occuper.
Elles donnent aussi généreusement de leur temps sous forme de bénévolat, ce qui leur est possible parce que les gens vivent plus longtemps et mieux que jamais auparavant. Les personnes âgées ont acquis des compétences précieuses au cours de leur longue carrière et sont heureuses d’en faire profiter des organisations de caritatives et communautaires, dont certaines auraient du mal à fonctionner sans leur dévouement. Les personnes âgées comprennent également l’importance des dons de charité et font plus de dons par habitant que n’importe quel autre groupe démographique du pays.
Aujourd’hui, l’Association — qui fêtera ses 60 ans d’existence en 2023 — célèbre tous les aîné·e·s canadiens.